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Juin 1224.
Vente d'une maison. Vente par dame Peyrona, sa fille et son fils à Guiraud Gros,
d'une maison de pierre à Cahors, rue Communal pour le prix de 47 marcs d'argent et
certaines redevances, cens, acapte ou rente (en langue vulgaire). Les garanties sont
données "segons los fors et las costumas de Caortz", ce qui constitue
la première mention des communes de Cahors. (Charte
n° 1) |
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28 mars 1230.
L'évêque de Cahors et les consuls : L'évêque Guillaume, en son nom et au nom
du chapitre, reconnaît qu'il a reçu des consuls et des citoyens de Cahors une somme de
200 marcs d'argent qu'ils lui ont prêtée pour les intérêts de son Eglise et
spécialement pour payer les Lombards Juvénal et compagnie. En gage, il donne, avec le
consentement de son Chapitre, tout son droit seigneurial de monnaie et les revenus qu'il
en tire, ses moulins et ses droits sur les moulins, les eaux et les chaussées depuis la
Roque jusqu'au port Bullier [...] Quand l'évêque aura remboursé sa dette aux consuls,
les gages seront rendus par les consuls. Fait à Cahors le 5è jour des Calendes d'avril
1230. Parchemin original avec sceau de cire
jaune pendant à une cordelette de soie, 30 cm x 20 cm (cote CC 50) |
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Février 1233.
Alliance contre les routiers. Traité d'alliance entre Raymond de Turenne,
Bertrand de Gourdon, l'abbé de Tulle, les consuls de Cahors et de Figeac, et autres
contre le brigandage des routiers. Daté
février 1232 (v. st.)(cote AA1) |
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Janvier 1250.
Sentence arbitrale rendue par l'évêque d'Agen : Il rappelle plusieurs points
qui opposaient l'évêque de Cahors et les consuls (excommunication lancée malgré un
appel au pape, des questions de juridiction, de monnaie et d'administration, de poids et
mesures, etc...) L'évêque d'Agen rend une sentence qui relève les consuls de
l'excommunication et indique, pour chacun des cas, la conduite à tenir dorénavant. Fait
à Cahors, en l'église Saint-Etienne, en présence des parties, le 4è jour après les
octaves de l'Epiphanie 1249. Parchemin original avec le sceau
et contre-sceau, sur cire brune, de l'évêque d'Agen, pendant à une queue de parchemin,
21 cm x 22 cm (cote FF 3). |
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Décembre
1254. Accord au sujet de droits du Chapitre sur la maison consulaire : Cet
accord, confirmé par l'évêque Barthélémy, comprend quelques autres choses qui
faisaient l'objet de controverses entre le Chapitre et le Consulat. En particulier, le
Chapitre voulait percevoir les lods et ventes qui lui revenaient à l'occasion de l'achat
par le Consulat d'une maison sur laquelle il touchait cens et acapte. Acte daté de 1254
"el mes de decembre" (en roman). Les
deux sceaux du Chapitre et de l'évêque pendent par des cordelettes tressées. 29 cm x 28
cm (cote FF 5) |
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Janvier 1258 :
L'évêque Barthélémy donne aux Bénédictines de la Daurade l'église de la
Madeleine-Aussac : La médiocrité des ressources des religieuses qui ne peuvent,
par suite, vivre selon les règles de l'ordre, ni conserver sa dignité au culte divin,
décide l'évêque à adjoindre à leur mense l'église d'Aussac, sur laquelle elles
avaient des droits de patronage ; elles jouiront désormais des fruits de cette églis, en
donnant la portion congrue au chapelain qui aura la charge des âmes. le Chapitre de
Cahors approuve cette union et met son sceau à côté de celui de l'évêque. Cahors,
1257, mois de janvier. Parchemin (le sceau de
l'évêque est manquant), 15 cm x 17 cm (Charte n° 4) |
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2 septembre
1272. Nomination d'arbitres. Nomination par l'évêque Barthélémy et les
consuls de Cahors d'arbitres, et amiables compositeurs chargés de régler les différends
survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles que les
coutumes réclamaient. (cote FF 7) |
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1er Octobre
1291. Lettre du roi Philippe (le Bel) accordant à la ville de Cahors la
permission de lever et recevoir barre ou passage pour la construction du Pont Neuf. 1291, lundi de la fête de Saint rémi (1er octobre) (cote CC 9) |
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23 juillet
1304. Déclaration de l'évêque de Cahors. Déclaration faite publiquement dans
l'église cathédrale de Cahors par Raymond, évêque, dans laquelle il reconnaît qu'il
tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumoniers,
prieurs et dévots. (cote FF 14) |
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2 novembre
1330. Sentence du viguier de pariage par laquelle il renvoie devant les consuls
sur la demande des sindics (?) la connaissance des délits commis par ceux qui apportent
au marché des viandes de porc ou de truie, au mépris du réglement des consuls. (cote FF 18) |