Introduction
Noms de quelques archiprêtres
Quelques vicaires
Chapellenies
L'église de Saint-Cirq et le collège Pélegri
Charité à Saint-Cirq
La seigneurie
Les vicomtes
Famille de Gourdon-Cénevières
Famille de Cardaillac
Famille de Castelnau
Familles de La Popie, d'Hébrard, de Crussol
Les Bideran
Communauté

Introduction

Cette paroisse prend son surnom d'une roche (la Popie) où se trouvait jadis le château de ce nom et qui appartient à une famille dont nous aurons à parler à propos de la seigneurie et dont il a été question à propos de Cénevières (voir ce nom).

Saint-Cirq, par sa situation, eut au moyen âge une grande importance et de très bonne heure, comme Luzech, Bélaye, Pestilhac, Gourdon, ce qui explique comment il a été chef-lieu d'archiprêtré.

Le pouillé Dumas donne la liste des églises qui en font partie en 1729 ; il faut en ajouter quelques autres, d'après d'autres pouillés : Saint-Circ - avec Berganty et Esclauzels comme annexes - Tour de Faure (St Etienne de Montagnac) - Bouziès Haut -Bouziès Bas - Aujols - Laburgade - Flaujac - Concots - Cremps - Escamps - Saint Julien de la Beyne (La Rosière) aux portes de Cahors - Trespoux - Saint-Rémy - Labastide-Marnhac - Trégous près Concots - Le Montat - Bégous, alias Cascari - Fages ou Lapeyre - Coanac - La Capelle près Cahors annexe de Saint-Maurice - Cregols - Cieurac - Bach - Vaylats - Saint-Alby - Jamblusse.

Il avait pour limite les archiprêtrés de Cahors, de Névèges, de Flaugnac (Montpezat), de Cajarc.

Noms de quelques archiprêtres

Mai 1231 - Rd de Boscvert, témoin à la fondation des Bouysses (Mercuès). 1299, moss. W. Boucot ou Botot, recteur de Saint Circ.

1308 - Guillaume de Barasc obtient - et de nouveau en 1313 - dispense pour ne pas se faire ordonner prêtre encore, bien que le bénéfice ait charge d'âmes. Mais pour avoir tout de même trop attendu, il est privé de son archiprêtré que Jean XXII donne à son familier et trésorier Gosbert de la Val (de Miramont) déjà chanoine de Meaux et qui abandonnera l'église de Rovenac qu'il a au diocèse de Narbonne, 2 août 1317. L'archiprêtré a pour annexe à cette date Montagnac (Tour de Faure) et Berganty.

Gosbert obtint ensuite l'archidiaconé de Cahors et eut pour successeur comme archiprêtre de Saint-Cirq Amalvin de Soyris, prieur de Lentis (1318).

Trois ans après, Guillaume de Concots, archiprêtre de Figeac, le remplace pour se rapprocher sans doute de sa famille ; mais il abandonne ce bénéfice en 1336 [?] , pour l'archiprêtré de Milhau et il cède la place de Saint-Cirq à Bernard de Penne qui démissionne de la dignité de chantre d'Evora. Ce nouvel archiprêtre est étudiant à l'Université de Toulouse, il se compromet dans quelque affaire avec Ratier de Penne, Prévôt de S. Salvy, et Fortanier, archidiacre d'Albi.

Cependant, il garde son bénéfice et ne le résigne qu'en 1350, sur la demande de la comtesse de Comminges, le pape Clément VI donne l'archiprêtré de Saint-Cirq à Raymond, Arnaud de Marquefave.

1371 - Guillaume du Touron (près Prayssac).

1377 - Bernard de Mirabel ayant résigné, l'archiprêtré est conféré à Raymond de Cazèles, chanoine de Cahors, bachelier ès lois, qui avait déjà d'autres bénéfices dans Lavaur et Rodez.

Ce Raymond était scripteur de la chambre apostolique. Une supplique du cardinal Pierre de Vernhé demande, en 1369, pour son camérier Guibert de Beneul, le canonicat de Cahors et l'archiprêtré de Saint-Cirq vacants par la mort de Raymond. Mais il devait y avoir erreur et le scripteur était encore vivant en 1389, où il permute avec Bertrand de Laroque, sacristie de Toulon.

Bertrand devait garder assez longtemps l'archiprêtré de Saint-Cirq et le canonicat de Cahors. En 1395, comme chanoine, il s'occupait d'une affaire entre les consuls et l'officialité diocésaine - En 1416, il résignait l'archiprêtré pour permettre l'union de ce bénéfice à la mense du collège Pélegri (voir un peu plus loin). Dès ce moment, l'évêque restant toujours patron, le collège devient décimateur pour la moitié ; et le syndic a quelquefois le titre d'archiprêtre. D'autres fois, ce titre est donné au prêtre desservant.

Ainsi, en 1460, le syndic Jean de Laval, bachelier es décrets, a le titre d'archiprêtre de Saint-Cirq (fonds Pélegry) ; avant lui, messire Raulet n'a que ce titre - Dès 1469 au moins et jusqu'en 1497, c'est Richard Fizame (Fitz-James) qui est archiprêtre.

Il avait fait annexer, après la guerre de Cent ans, à la paroisse de Saint-Cirq, celles de Saint-Pierre de Trégoux et les deux églises de Bouziès (Haut et bas) ; sans préjudice des annexes Berganty et Esclauzels. Il ne garde que ces dernières, qui restent toujours unies à son archiprêtré, et les trois églises ci-dessus nommées sont données à Guillaume Fizames. Ce dernier est dit du diocèse de Rodez. La deuxième bulle est pour lui octroyer dispense d'âge.

En 1530, l'évêque fait des ordinations dans l'église de Saint-Cirq - ou plutôt l'évêque auxiliaire, Gme de Laeygue, évêque titulaire de Charrès.

En 1535, l'archiprêtre était Jean de Blangis, témoin à l'hommage de M. d'Auriole pour Gironde. Mais peut-être n'était-il que recteur, car une bulle du 27 avril 1539 nous apprend que mgr Gme de Leygue, l'évêque susnommé, avait ce bénéfice en commande, qu'il venait de le résigner en faveur de son neveu (et sans doute filleul) Guillaume de Leygue, qui lui succède aussi comme chanoine de Cahors.

1619-1640 - Etienne Cambou (on trouve aussi E. Cambarou) qui fut official de mgr de Popian - 1653. Lacroix.

1692 - Pierre Cantaloube, permute avec Géraud de Mertin, curé d'Aynac ; il ne reste dans cette paroisse qu'un an et son neveu Antoine C., chapelain de Saint-Cirq, le remplace.

1745 - Pierre de Rodorel, des seigneurs de Frayssinet ; né à Frayssinet en 1702, gradué de l'Université de Cahors, ancien curé de Camy et de Laval.

1772 - Joseph-Marie de Guyot de Camy, dut prêter le serment constitutionnel - Le pouillé Danglars le met en effet du mot «bon».

L'archiprêtré fut supprimé à la Révolution.

Quelques vicaires

Les uns font le service de Saint-Cirq, les autres d'une des annexes.

1783 - Joseph Roux, est nommé curé de Cornus

1789-93 - Antoine Vincent, vicaire de Berganty et d'Esclauzels

1790 - Faurie, vicaire d'Esclauzels 1766, premier curé de Cénevières

1747 - Jean Lemozy, vicaire de St Etienne (Tour de Faure)

1747 - Pre Poulverelles, du diocèse de S. Flour, vicaire d'Esclauzels

1747 - Jean-Pierre Hérétié, vicaire de Saint-Cirq

1793 - J.B. Chanut, vicaire régent constitutionnel

1791 - Jacques Perboyre, oncle du martyr

1548 - Gm Lettou, vicaire - 1726. Bern. Dilh

Chapellenies

1269. De la part de Pierre Salamos, chapelain de l'église de Saint-Cirq de la Popie, il nous a été - dit Alphonse de Poitiers - adressé une plainte contre Bertrand de Cardaillac, fils d'autre Bertrand, défunt. Ce dernier avait, dans son dernier testament, réglé que toutes les dîmes qu'il percevait dans la paroisse et ses annexes fussent restituées après sa mort, mais son fils empêche ledit chapelain de rentrer en possession de ces dîmes. Le comte mande au chapelain de faire jouir le chapelain, sous peine d'excommunication pour le seigneur, s'il reste endurci.

Chapellenie du St Sépulcre fondée par les Rodorel de Conduché (Chapellenie Sainte-Catherine fondée en 1447 conférée en 1477 à Gme Conduchié. Chapellenie de Coels et Vignes.

Obituaires - 1598. Quittance du vicaire et de deux obituaires à noble P de Rodorel seigneur de Conduché et de Trégantou pour paiement d'un anniversaire fondé par sa mère Antoinette de Chayla (Papiers de Selhac).

Eglise Sainte-Croix, dans la falaise au-dessous de Saint-Cirq, dévotion encore existante.

Chapelle en ruines dite Notre-Dame des Matelots où l'on allait en procession le 15 août.

L'église de Saint-Cirq et le collège Pélegri

1416 - Bulle de Jean XXIII : il unit l'archiprêtré au collège de Saint-Cirq, moyennant pension de 25 livres t. à Bertrand de Rupe (de la Roque), le titulaire Bertrand résigne par son procureur Bernard Bassi, bénéficiaire en l'église d'Albi.

Vidimus de la bulle de Jean XXIII par le sénéchal Raymond de Salignac, chevalier.

30 juin 1417, signification de l'union par Pierre de Soto (Delsaud), syndic du collège, à Gm Fournier, prêtre de Saint-Cirq.

30 nov. 1417. Pierre de Soto prend possession devant la porte de l'église - Témoins : Hugues de Cardaillac, seigneur de Bioule - Jean d'Hébrard, seigneur de Saint-Sulpice - Arnaud de Pelegry, seigneur du Vigan - Pons de Saint-Géry - le curé de Concots, un consul et le syndic du collège, Me Gme Lacaze.

Oct. 1460 - Arrentement d'un bouge et d'un ayral par le syndic du collège Jean de Laval, comme archiprêtre.

Juin 1469 - Transaction au sujet des limites avec la paroisse de Saint-Martin-Labouval, faite par le collège, Richard Fizame étant archiprêtre.

Nov. 1548 - Projet de réparation du clocher, de la tour de l'escalier (de la vis) - bail à besogne où Gme del faure représente le collège, où sont les quatre consuls, sans compter le syndic des habitants.

1547 - Antoine d'Hébrard de Saint-Sulpice donne place au collège Pélegri à son curé, Guillaume del Faure, escoullier, habitant Saint-Cirq.

1583-1595 - Réparation de l'église, Parriel étant prieur du collège Pélegri, c'est-à-dire en réalité archiprêtre ; il donne 100 livres, soit la moitié des frais envisagés. Question aussi des églises de Berganty et Esclauzels.

D'après M. Foissac, l'église de Saint-Cirq aurait été bâtie entre 1522 et 1538.

Charité à Saint-Cirq

Un testament de Hugues de Laur, probablement du XIIIè siècle (la date manque, le parchemin enveloppant un registre de la taille de 1378 - pour un pati avec les Anglais - ayant été coupé) porte des legs

Décembre 1291 - Charte que fit frère Pierre de la Borie, commandeur de l'hôpital de S. Cirq, pour reconnaître que les biens de cet hôpital, les commandeurs tenaient de messire de Cardaillac.

Chandelle du samedi «que art devan nostra Dona en la dicha gleya»

La seigneurie

Les vicomtes

Saint-Cirq-La-Popie fut une vicomté aux Xè-XIIè siècles. Toutefois, il est difficile de savoir si tous les personnages que les divers documents nous présentent comme vicomtes de Saint-Cirq sont de Saint-Cirq-la Popie. Les seigneurs de Calvignac étaient vicomtes de Brassac et Calvignac, et sans doute aussi vicomtes de Saint-Cirq : ils étaient dans le Haut Moyen Age beaucoup plus puissants qu'au XIVè siècle. D'après Lacabane, ils descendaient des anciens comtes de Turenne et des comtes de Quercy.

Le second testament du vicomte Adhémar des Echelles est signé de son frère le vicomte Gausbert et de son beau-frère, le vicomte de Saint-Cirq Odolric - Date : vers 920 à 930 - La donation de Forgès à l'abbaye par Boson, vers 946, porte ceci : «Moi, Boson, vicomte de Saint-Cirq, je donne ... pour moi, pour l'âme de mon père Odolric et de ma mère Farildis, et pour l'âme de mon oncle le vicomte Adhémar, l'église de ... Forgès dans la vicomté de Turenne». Deux Odolric sont parmi les signataires. Rien n'indique qu'il s'agit de Saint-Cirq la Popie dans cet acte qui n'intéresse que le Limousin. Lacoste pense que Boson tenait ces possessions limousines de sa mère Fareldis et que les signataires de l'acte sont les enfants de Boson.

Vers le même temps (945) l'archidiacre Benjamin fait son testament : il y a un legs pour son filleul Etienne, fils de Boson. Lacoste pense que Boson est le vicomte de Saint-Cirq, et que l'archidiacre devait être allié à cette puissante famille ; peut-être était-il l'oncle de Boson et de la famille de Gourdon (les Gourdon eurent Saint-Cirq). Mais tout cela n'est qu'hypothèse.

Que penser de l'Odolric qui donne Payrinhac au monastère de Sarlat ? Tous les auteurs l'appellent Odolric de Gourdon. A-t-il quelque parenté avec les de Saint-Cirq ? C'est possible mais ce n'est encore qu'une hypothèse.

Et le Vicomte de Cahors, Frotard ? Celui-ci, avec son épouse Adelberge et leur fils Géraud, donne à l'abbaye d'Aurillac les terres de Souillac et tout ce qu'ils pourront acquérir dans les terres de Cazillac, Creysse, Brassac (Montvalent), St Géry et Calvignac, ce qui nous rapproche de Saint-Cirq. Il est fils d'Odolric, que Lacoste pense être le même que le mari de Farildis, beau-frère du vicomte Adhémar et père de Boson, donc vicomte de Saint-Cirq. Hypothèses encore. Pourquoi ne serait-il pas aussi bien le fils du donateur de Payrinhac ?

En 1054, Boson (Lacoste met Bosc) vicomte de Saint-Cirq et Calvignac, hommageait à l'évêque de Cahors, pour les lieux de Brassac, Montvalent, Saint Sozy etc, fiefs de son évêché. Comment expliquer la chose, si les seigneurs de Saint-Cirq et de Calvignac ne se rattachent pas aux vicomtes de Tulle et de Turenne ?

Vers 1090, restitution de nombreuses églises au chapitre par des seigneurs, au dessus desquels on met le vicomte de Saint-Cirq. Il est question de Pons, vicomte de Saint-Cirq «super omnes» regardé aussi par Lacoste comme le suzerain de tous les autres. Folc La Popie est du nombre - Alric et son fils vicomtes de Saint-Cirq, nommés dans le même acte ; peut-être Pons est-il le fils d'Alric.

On trouve encore en 1108 le vicomte de Saint-Cirq Guillaume ; son fils Adhémar avait ravagé la paroisse de Cremps qui était au chapitre. Le père fit un accord au sujet de cette église avec les chanoines. L'acte est signé de Etienne Doitran (cf. les Doitran, seigneurs de Laroque et d'Aymeric de la Roque. (Vers 968, Doitran (Lacoste met Dutrande) vicomte de Saint-Géry, et sa femme Armengarde)

Notons qu'encore au XIVè siècle les vicomtes de Calvignac se diront coseigneurs de Saint-Cirq - cf. Les vicomtes de Caussade et les vicomtes de Saint-Antonin.

D'après l'abbé de Fouilhac (Cartulaire de Marcilhac, disparu), Lucie, fille d'Odolric vicomte de Saint-Cirq et femme d'Izarn de Luzech, quand elle se fit religieuse, donna à Dieu et à St Pierre et St Quirin et au lieu de Marcilhac et à l'abbé, au nom de son fils et ses successeurs et à Raymond, moine, aumônier du monastère et aux autres moines la terre qui lui appartenait par droit d'héritage appelée de Montagnac ; elle fit ce don, dame Lucie, du conseil et de la volonté de ses fils, Arnaud... et plus tard ses fils confirmèrent la donation. Fait du temps de l'évêque Géraud de Cardaillac. Témoins l'abbé Ratier, N. moines, Arnaud de Luzech et ses frères.

Famille de Gourdon-Cénevières

Voir la brochure Gary sur Cénevières. Voir monographie de cette commune.

La famille de Gourdon était certainement apparentée - du moins c'est une hypothèse très plausible - à la famille des vicomtes de Saint-Cirq et de Calvignac.

En 1241, Fortanier de Gourdon hommageant au comte de Toulouse dénombrait en premier lieu la villa de Sancto Cirguo ; et en 1244, il reconnaissait tenir de lui tout ce qu'il avait ou devait avoir sur le castrum ou villa de Saint-Cirq de la Popie, son tènement, ses appartenances, spécialement les villes de Laur (Saint-Jean de) et de Limogne, Lentilhac au delà du Lot, etc.

La Saume de l'Isle nous montre encore en 1258, Fortanier de Gourdon, seigneur de Saint-Cirq. C'est Fortanier II. Après l'arrangement de 1262, c'est Hugues de la Roque, son frère, qui est dit seigneur.

J'aurais dû mentionner parmi les hommages au comte Alphonse de Poitiers, celui de Fortanier, «pour la moitié de Saint-Cirq», l'honor, les bouveries qui sont aux environs, comme la Pierre levée - le fief que tient de lui Galhard de la Popie.

En 1304, 1321, nous trouvons Bertrand de Gourdon. [illisible] un donzel du castrum reconnaît tenir de lui le mas de Conari [?]. C'est Bernard Rapretz, donzel du lieu (Archives Saint-Sulpice).

En 1321, Bert. de Gourdon-Gaiffier est en grande querelle avec les seigneurs vicomtes de Saint-Cirq, Dieudonné de Calvignac, Bert. et Bern. de Cardaillac, Foulques de la Popie (Lacoste, III, p. 27). On leur fit faire un accord - L'inventaire ci-dessous met : 23 mai 1322 (Accord de 1321 (fin septembre - juin aussi)).

En 1333, son fils Fortanier de Gourdon est dit coseigneur de St Cirq.

Notes tirées d'un inventaire de pièces fait pour Hugues de Cardaillac-Bioule, communiqué par M. Pierre Gary :

7 - Carta de redoa (restitution) que fa lo comte de Tolosa a N. de Cardaillac et au Fortanier de Gordo de la terra que avia presa de lor - et mes de mars l'an 1244 - v. st.

11 - Compromes entre moss. de Cardalhac et Fortanier de Gordo, d'un débat qu'ils avaient au sujet de bois, pacages et eaux, 2è quinzaine d'août 1258.

Famille de Cardaillac

Il semble que c'est la famille de Gourdon qui a introduit à Saint-Cirq celle de Cardaillac. Voici du moins ce que dit l'inventaire ci-dessus mentionné :

14 - Donation par noble Hugues de la Roque (fils de Fortanier I) à M. de Cardaillac, ans sa filha (en lui accordant sa fille Sobirane), de la moitié de ce qu'il avait - Mars 1260 - v. st.

19 - G. de la Roque vend à M. de Cardaillac sa maison du [i+]castrum, acte scellé des consuls de Saint-Cirq - Samedi avant les Rameaux 1270.

20 - Charte de la seigneurie de Saint-Cirq entre Mons. de Cardaillac, Hugues de la Roque et Bernard-Hugues de Cardaillac, Rd Felip, notaire, janvier 1290 v. st.

24 - Vente faite par Bertrand de Gourdon à M. de Cardaillac d'une maison à Saint-Cirq - Août 1295.

26 - Charte par laquelle mess. de Cardaillac, et Bernard-Hugues de Cardaillac, et Hugues de la Roque [i+]alias lo dextre, reconnaissent l'un à l'autre qu'amiable composition, convention et accord était entre eux ; ce qui fut fait et écrit par la main du notaire Arn. de Saint-Géry. Le samedi avant la Saint-Jean Baptiste 1321.

Cependant, d'après l'abbé de Foulhiac, dès 1229, Bertrand de Cardaillac rendait l'hommage au comte de Toulouse pour la terre et la vicomté de Saint-Cirq. Il était frère de l'évêque Guillaume de Cardaillac (Bibl. de Cahors, man. 59, A. Lot, F 354) - Peut-être y a-t-il quelque confusion pour la date. D'après [i+]Bibl. Nat. man. lat. 6009 (registre de Raymond VII), c'est en 1239, le 30 septembre [Note : C'est en effet le même jour - Témoins : Arn. de Barasc, Pons de Villeneuve, Gme et Begon de la Barrière, Berenger Conhille, Stult [?] de Capdenac, Bertrand de Capdenac, Galhard de Balaguier, Foulc de la Popie, etc.], que Bertrand de Cardaillac se reconnaît vassal du comte de Toulouse pour le château de Saint-Cirq ([i+]Hist. du Lang., VIII, col. 976).

En 1259, Hugues de Cardaillac hommage au comte Alphonse de Poitiers pour un quart du castrum de la Popie et un huitième du domaine (A. Lot, F. 354). Résumons le dénombrement qui montre les possessions d'un Cardaillac-Bioule au XIIIè siècle dans cette région : la villa de Saint-Sernin, celle de Vialole, celle de Saint-Géry, le mas des Masséries, la villa de Berganty, celle de Trégoux, la terre de Tresoils, la villa de Crégols, le mas de la Toulzanie, pour lui et sa femme Giscarde. Parmi les témoins : Gme de Belfort, Hugues de Concots - Notaire : Bernard de Bioule.

C'est la branche de Bioule qui est intéressée ; elle a seulement une partie de Saint-Cirq - mais la haute juridiction. Est-ce par mariage ? Hugues de Cardaillac, en 1259, parle du fait de sa femme Guiscarde. Il a Saint-Sernin, Vialoles qui passeront à la branche de Lacapelle.

Les généalogies mentionnent Bertrand de Cardaillac, Hugues de Cardaillac (c'est pour celui que fut fait l'inventaire plusieurs fois cité) ; les fils de Hugues, Bertrand, seigneur de Bioule qui continue la lignée, Guillaume, damoiseau, dit seigneur de Saint-Cirq en 1324, chevalier en 1366, il ne semble pas avoir été marié. Sicard abbé de Liessies. Jean évêque d'Orense, archevêque de Braga puis de Toulouse, Bertrand, évêque de Montauban (sur ces personnages, voir [i+]Autour de Jean XXII, 2è partie, III, pp. 195-241, [i+]Maison d'Hébrard, p. 203 et suiv.).

Bertrand, petit-fils d'Hugues IV, fonde la branche de Saint-Circ et Cieurac : il épousait, en 1420, Souveraine d'Hébrard de Saint-Sulpice. Ses deux fils, Bertrand et Jean, voulurent profiter de l'absence de leur cousin Flotard d'Hébrard, marié à Marguerite de la Popie, pour s'emparer de ce château ; ils y réussirent, mais durent restituer ce qu'ils avaient pris. En 1469-70 (15 février), Jean hommageait pour le [i+]castrum (partie) et lieu de Saint-Cirq, Cieurac, Escamps, Concots, Aujols, Béars (près Vers), Saint-Michel (près Cours) et Vayrols (Ar. Nat. PP 45 n° 145bis).

Son fils Raymond hommageait le 26 mars 1483. P 554 3 n° 256. Il fut gouverneur et sénéchal du Quercy en 1421. D'après le livre tanné f. 3v, il fut «parrain» de la chapelle Notre Dame fondée en la cathédrale par l'évêque Antoine d'Allemand. Son frère Antoine fut doyen de Cajarc et abbé d'Aurillac.

Jean-Jacques, baron de Saint-Cirq, chambellan du roi, sénéchal en 1500. Il épousa Jeanne de Peyre, fille du seigneur de Peyre en Gévaudan, d'où le surnom de Peyre ajouté souvent à celui de sa famille.

Antoine-Hector, dit de Peyre (Hommage en 1543 d'Antoine de Peyre baron dudit lieu en Gévaudan), marié à Marguerite de Caumont, embrassa avec ses enfants l'hérésie calviniste. Il est dit Antoine de Pierre (sic) seigneur baron de Pierre, Bouziès, St-Circ et plusieurs autres lieux, dans l'acte de novembre 1539 par lequel il donne 9000 livres pour la dot de sa soeur Anne - Ses trois fils jouèrent un rôle considérable dans les guerres de religion, surtout celui qui s'appelait Geoffroy, Marchastel du Thoras (Haag, La France protestante, tome III, p. 22). Il était seigneur de Marchastel en Gévaudan. Haag le dit très zélé (il fut un fanatique cruel) mais incapable. Son frère François, seigneur de Peyre, appelé aussi Thoras, épousa une fille de M. de Crussol, gendre de Galiot de Genouillac ; fut tué à la St Barthélémy.

Antoine II, vicomte de Saint-Cirq, baron de Cieurac, testait en 1599.

Jean-Jacques, baron de Saint-Cirq - son frère Antoine III baron de Cieurac - Geoffroi ou Godefroy, seigneur de Peyre et de Cardaillac, Saint-Cirq (Archives Aveyron, E 497), vivait encore en 1622, où une sentence du Parlement de Toulouse l'obligeait, comme tous ses prédécesseurs, à hommager au chapitre de Cahors pour Cremps, Concots, Esclauzels, Cieurac, Aujols. Il semble avoir été le dernier de cette branche, bien que Haag assure qu'un fils de Geoffroy vivait encore en 1654, mais, dit-il, on ne sait pas s'il était de la religion réformée.

Famille de Castelnau

Elle se rattachait, pense-t-on, aux Gourdon de Castelnau.

La chronique de Guilhem Pelhisson parle d'un Imbert de Castelnau, hérétique albigeois, enterré en terre sainte et dont le fils, pour soustraire le corps aux recherches des Inquisiteurs, l'enleva du cimetière et le cacha si bien qu'on ne put le trouver. Il ne fut pas inquiété. En 1262, Dona Maria, femme d'Imbert de Castelnau de St Cirq, vendait à Mr de Cardaillac le «fag» de Piermont et le mas d'Arquier (Inventaire Pre Gary). En 1269, les biens de Bernard de Castelnau de St Cirq, condamné pour hérésie, étaient vendus à Hugues III de Cardaillac.

La Saume de l'Isle renferme un acte par lequel Raymond Paulet, de Figeac, s'accorde avec Fortanier de Gourdon, pour décider qu'il ne vendra ni aliénera «Les causas que Gme de Castelnau, mes botz, que fo filh d'un Johan de Castelnau, de St Circ ha à St Cirq ny en la honor, que so de nostro fieu ny de nostra senhoria a ments de nostre requisicio et de nostra saubuda et de nostre autrianum - Gourdon, le mardi après les octaves de SS Pierre et Paul 1258».

Cette famille se trouve encore au XVè siècle : en 1476 noble Olivier de Castelnau accense le mas de Castem [?] à Jean Cantagru (Papiers Conduché) - 1444, noble Jean de Castelnau

Familles de La Popie, d'Hébrard, de Crussol

La famille de la Popie prenait son nom d'une roche située dans Saint-Cirq sur laquelle était bâtie son château. Nous avons parlé, à propos de Cénevières, de cette famille fort ancienne et qui finit au XVè siècle avec Marguerite de la Popie. L'abbé de Foulhiac pense que ce nom de la Popi doit être identifié avec le Pompegiano [?] donné par saint Didier à sa cathédrale. Ce n'est qu'une hypothèse. Il dit aussi que les cavernes des rochers de la Popie servirent souvent de refuge au temps de Waïfre.

Un Folc La Popie est mentionné dans l'acte du XIè siècle, dont nous avons parlé, par lequel divers seigneurs restituent à l'Eglise et au chapitre de Cahors des paroisses usurpées. Un autre Foulc de la P. est cité dans un acte de 1176 intéressant Montpezat. C'est sans doute le même qui est témoin, en 1155, dans un acte passé à Saint-Antonin.

Voir ce que nous avons dit de cette famille dans la 2è partie - III, article 8 - d'Autour de Jean XXII, pp. 231-241.

En 1259, Galhard de la P. hommageait au comte Alphonse de Poitiers pour ce qu'il avait dans le castrum de St Cirq à savoir la moitié de la Popie et ses appartenances - Bertrand de la P., chevalier, en son nom et au nom de ses frères, pour le quart de la Popie, de Saint-Cirq et pour tous les fiefs qu'il avait dans ce castrum et appartenances, ainsi que pour Coanac.

En 1285, Alpays de la P. épousait P. de Belfort de Lesparre, ses frères Bertrand, chevalier, Foulc, et Pons prenaient des engagements au sujet de la dot.

Le plus important de tous ces La Popie (il y a au XIIIè et au XIVè siècles de nombreux rameaux) fut le familier de Jean XXII, Foulc de la P., trésorier pontifical en Campanie (1323) puis dans la marche d'Ancôme (1326). Il eut l'archiprêtré de Pestilhac puis la trésorerie de l'église d'Angers, le prieuré de Prendeignes et un canonicat dans l'église de Salamanque.

En 1350, parmi les nobles qui ont des biens dans la châtellenie de Caylus (qui comprenait Cénevières et Saint-Cirq), on trouve Bernard, Aymeric et Bertrand de la P., trois damoiseaux de Saint-Cirq ; autre Bertrand, fils de Sicard de la P., seigneur de Coanac.

Il n'est pas facile de démêler les nombreux rameaux de cette famille où les mêmes noms reviennent à tout instant.

La seigneurie de la Popie et de Coanac passa aux Hébrard de Saint-Sulpice par le mariage de l'héritière Marguerite de la Popie, fille de Gui, avec Arnaud d'Hébrard. Il hérita aussi de diverses possessions qu'avait la famille à Saint-Antonin. Elle y avait fondé avant 1389 une chapellenie, sous le titre de l'Annonciation de la Sainte Vierge, appelée de l'Annonciade ou de la Popie. Les Hébrard en furent patrons jusqu'au jour où ils échangèrent contre des rentes à Gourdon les rentes lointaines qu'ils avaient à Saint-Antonin.

Note

Testament de Gui de la Popie, prieur de Sainte-Croix (en Rouergue), le 3 décembre 1328. Il demande à être enterré chez les frères Prêcheurs de Cahors dans l'église où est le tombeau de son frère Déodat. Il lègue pour les religieux «une réfection» [?], 50 et 100 sous à deux Frères P. Nombreux legs aux couvents de Cahors et des Bouysses ([illisible]) à diverses églises dont celle de Coanac - à des membres de sa parenté (La Popie, Montaigu, Saint-Denys) - fait Rd-Bern de la Popie, son neveu, héritier universel. Acte passé dans la demeure épiscopale qui est proche de la maison desdits Fr. Pr. Exécuteurs testam. son frère Pons, prieur de Cardaillac et sa belle-soeur Irlande, veuve de Déodat.

Arnaud d'Hébrard de Saint-Sulpice devient donc seigneur de la Popie (coseigneur de Saint-Cirq) par son mariage avec Marguerite. Celle-ci se fait faire en 1403 un inventaire de l'héritage et des cens qui lui sont dus dans Saint-Cirq, Cénevières (alors appelé souvent Laroque Suffisance), Coanac (notaire : Gui de Bessac).

Nous renvoyons à notre travail sur Saint-Sulpice (3è partie de l'Hébrardie, composé en collaboration avec M. Viré) pour la série des Hébrard, coseigneurs de Saint-Cirq, comme aussi pour les détails de l'attaque du château de la Popie, faite sur trahison vers 1440 par les seigneurs de Cardaillac, Bertrand et Jean, qui voulaient profiter de ce qu'il n'y avait au château que la vieille Marguerite de la Popie, son fils Raymond, abbé de Marcilhac et sa belle-fille Marguerite de Cardaillac, femme de Flotard d'Hébrard.

Relevons seulement quelques notes - d'après un registre de ces archives.

1409 - 30 nov. Aliénation de quelques terres faite par Pons et autre Pons de Cardaillac, père et fils, à noble Arnaud d'Hébrard.

? - Noble Géraud de Saint-Bressous reconnaît devoir à dame Marguerite de Cardaillac, femme de ce même Arnaud. (en 1343 un Gme de St Br. était mari de Basane [?] de Montagnac).

1428 - Arnaud d'Hébrard tuteur de Jean de Cardaillac.

1479 - Raymond, petit-fils d'Arnaud, vend à deux habitants de Cahors la pêche et les émoluments de deux fontaines appelées del pi sur les bords du Lot, en la juridiction de Saint-Cirq. Ils devront les réparer, donner un tiers des gros poissons chaque année et payer 30 écus.

Dans le dénombrement de ce seigneur, en 1482, nous lisons les détails suivants :

  • A Saint-Cirq mondit seigneur a château et maisons nommés le château et salle comtal de la Popie - jardins, four et autres circuit et patus - Il est en ledit lieu mondit seigneur et le noble Raymond de Cardaillac sont seigneurs par indivis (Jacques de Cardaillac dit la même chose en 1503) et à un seul appartient toute la seigneurie et juridiction du lieu et appartenances, toute justice haute moyenne et basse, mère et mixte impère, tout exercice de justice et connaissance des causes, nominations d'officiers, juges etc. Les eaux et les «pesques» leur appartiennent dans certaines limites. Les paissières et les graviers qui sont entre le port de Trediech et la marguerite et aussi les moulins dans ces limites et tous les émoluments qui en proviennent.
  • Mondit seigneur a à Saint-Cirq, josta (près) la porte et barbacane du château et de l'église, un jardin plus une vergne, la vergne d'en dias - plus une autre vergne et colombier au port de Trediech, qui furent de J. Delfau plus une vergne et colombier - qui furent de J. Lattes.
  • Il a dans «le reduch de cosall» un cazal auprès de Gamelin Teysendier - sous le château de la Popie il y a «ung estable» de chevaux nouvellement fait.
  • Le seigneur de Saint-Cir possède deux fontaines nommées les fonds d'Aupin (ailleurs : del pi) qui s'arrentent annuellement 25 écus d'or (ailleurs 30) et dix achèzes (assaim [?]) pour tous les jours de la semaine et le dimanche, VII «chaps» (?) tous les carèmes.
  • Prés à la gle [?] - à Balsaux (avec terre que tiennent J. de Molières de St Marti (Lab.) et Gér. Decremps de la Toulzanie - plusieurs vacants.
  • Chapellenie de Ste Catherine dont il a la collation.
  • Bories de Gourdon (voir S. Martin Labouval), moulins de Laval et de la Sanhe, tenus par Jehan Demons ; autre moulin vacant - rente du moulin : 2 sétiers froment, 2 sét. et deux quartes de mouture, mesure de St Cirq ; 1 livre de cire ; 1 chevreau et 2 chapons, acaptes.
  • La rente de St Cirq comprend : 11 sétiers 2 quartes 3 pugnières de froment ; 6 sét. 3 quartes avoines ; 8 liv. 3 s. 10 d.t. argent ; 11 gélines - 1/2 quarte seigle - 3 chevreaux - 4 chapons.

Un mémoire de 1570 donne quelques autres détails : dans St Cirq, vigne contenant 35 journées à «forger» ; donnant par année 10 barriques de vin.

Deux sèvres, l'une nommée le camp de la Popie, près de Créjols, sur le Lot, fournissant 30 quartes de blé, dont le seigneur a la moitié, l'autre, dite le camp de l'hoste, fournissant 4 quartes de blé.

Cens perçu : 48 quartes 3 boisseaux 1/2 et 1/4 froment - 18 q. 3 bois. avoine.

Mixture des moulins de Laval : 8 quartes et 1 pugnon seigle plus autre moulin sous la descente de S. Cirq en allant au port, appelé moulin d'Aulanas ; rente : 27 quartes de blé.

Argent de rente : 6 livres 6 sous - chapons 3 et 1/2 - gélines 12 et 1/2 - poulets : 2 - chevreuil (chevreau) 1 - payables annuellement.

Item plus le péage de St Cirq, qui se lève au port, s'arrentepar an 4 livres ; le seigneur y a passage pour lui et ses serviteurs, et pour les paysans du Cayre, Nogayrac, S. Martin portant les rentes, sans rien payer.

Une frayère sur la rivière du Lot.

Les charges sont qu'il faut bailler aux Frères Prêcheurs de Cahors 4 quartes de froment, mesure de Cahors ; et aux prêtres du lieu de St Cirq 2 quartes mesure du lieu - Fondation faite par les prédécesseurs.

Seigneurie haute, moyenne et basse en pariage avec le seigneur de Cieurac (M. de Cardaillac) et les consuls du lieu (Archives Saint Sulpice).

Par le mariage d'Emmanuel de Crussol d'Uzès avec la fille aînée de Bertrand d'Hébrard, les de Crussol deviennent coseigneurs de S. Cirq.

En 1610, ledit seigneur, tout en conservant ses droits de justice déclare maintenir leurs libertés et privilèges aux tenanciers comme ayant droit de messire Bertrand. Il demande la reconnaissance - Les habitants disent que nul n'ignore qu'il est leur seigneur par indivis avec messire Geoffroy de Cardaillac de Peyre et qu'on lui prêtera serment dans l'église paroissiale. On lui demande à son tour le serment de les maintenir en toutes leurs libertés. L'autel est paré ; on y porte un grand missel ; on l'ouvre au [i+]Te Igitur où est peinte une croix. M. Alran, vicaire du lieu, est présent. Les consuls prêtent serment à genoux, les deux mains sur le Te Igitur et la croix. De même le seigneur.

Les consuls étaient Pierre Cabessut, Arnaud de Faure, Mes Olivier Ganilh et Jean Liausu.

Témoins : J. de Longueval, écuyer, Saint-Jean de Millaguet, Et. Delma, Georges de Rulhe.

Quelques possesseurs de fiefs.

Inventaire Pre Gary - 3. Bernarde, femme de Amiel Fulcrau vend à M. de Cardaillac (avril 1288) des maisons proches le castel.

5. Bernard-Guarbert de Montpezat donne au même des droits sur la terre de Falguières (avril 1235).

Famille de Montagnac - Montagnagol - Voir Tour de Faure - Marchands de Cahors à Londres.

Fief de Condat. Aux Saint-Géry qui hommagent à M. de Cardaillac. 1483. Antoine de St Géry, seigneur de Condat, hommage à noble Raymond d'Hébrard de SS. Le même Antoine prend à rente les fontaines del py.

? - Hommage à M. de Cardaillac de la part de B. Bonafous pour les biens qui furent de Comtesse de S. Géry  - 1255 - Que en Galhard de Darnagol donna à M. de Cardaillac tout ce qu'il avait dans S. Cirq.

Ce fief était en 1500 aux Saint-Geniès (? voir les Bideran 1726).

Les de Calvignac - 1308. Compromis entre M. de Cardaillac et la vicomtesse de Calvignac - Doat Jaubit, notaire.

Hugues de Maleville (1370) - lauzime pour vente de quelque chambre.

Les de Rodorel de Conduché - fondent dans l'église de St Cirq la chapellenie du St Sépulcre - où Pre de Rodorel fut archiprêtre - la sépulture de la famille. 1553 - Gabriel de R. a maison noble. 1776. Georges de Barrau, mari de Louise de Rodorel, vend à P. de Malville sa coseigneurie de St Cirq et le droit de patronage à la chapellenie du St Sépulcre.

Fief des Coudoulous - 1673. Joui par Fois Cabessut, notaire de St Cirq.

Moulin de Porteroque - indivis en 1474 entre Rd de S. Sulpice et Rd de Cardaillac qui l'afferment à Bert. del Port (Dols, Acquis en 1717 du Marquis de Montsalès par M. Pre Peyre).

Jean de Probolène eut des revenus assignés sur cette châtellenie 1343.

Noble Guy de Cornil de Prouillac avait maison et verdié à St Cirq - 1452.

Hospice de Cahors (grande rue) reçut 1407 donation de terre en la juridiction - près du pont de Trégoux, en allant vers l'église de Montagnac.

L'abbaye nouvelle y eut quelques pacages en 1262.

Fief des Cardonières

Etait seigneur en 1629, noble Antoine de Fizames qui en fait l'arrentement (en sa maison et métairie) à Raymond Parcerier, serrurier du port de Saint-Cirq, et François Delsahuts marchand tisserand du bourg (terres labourables, cultes et incultes, grèzes, vigne et dépendance de ladite métairie). Quatorze quartes blé de semence (6 froment, 6 seigle, 2 orge la moitié fournie par le propriétaire).

40 livres doivent être données à demoiselles Louise et Marguerite de las Carbonières (papiers personnels).

Les Bécave, les Bideran, les de Peyre

Les Bécave sont devenus coseigneurs de Saint-Cirq par mariage avec une Cardaillac [Note : Marguerite de Pons d'Arzac, dame de Saint-Cirq, Cieurac et Laburgade, 1663 - Papiers Flaujac - Fille sans doute d'André de Pons d'Arzac et d'Hélis de Dufort de Flaujac.].

En 1668, messire Antoine Bécave hommage au nom de noble Pons de Bécave, seigneur baron de Saint-Cirq et Sérignac, pour les terres de Saint-Cirq et de Sérignac (Voir ce nom) - Arch. Nat. P. 541-89.

En 1673, Antoine de Bécave vend la seigneurie de St Cirq à Michel de Bideran pour 19000 livres - Voir la généalogie ci-jointe, par M. de Saint-Saud.

Les Bideran

Généalogie

Notes à la suite.

Le sieur Peyre

Voir à la suite des notes sur les Bideran.

[La monographie originale contient ici des pages imprimées

consacrées à la généalogie des Bideran]

Dénombrement de Jean de Bideran - 23 février 1726

Le lieu, terre et seigneurie de Saint-Cirq la Popie, avec toute justice, haute, moyenne et basse, mère et mixte impère, les eaux du Lot dans toute l'étendue de ladite terre, par indivis avec le sieur Peyre de St Martin Labouval. Cette terre contient environ 1000 séterées, mesure de St Cirq. Il y a une vieille masure de château et un jardin dans le fort de Saint-Cirq, tenant [illisible] quartes de terre environ.

Rentes foncières sur le dit lieu avec lods et ventes sur le moulin del Castang - sur le Lot.

Four banier pour tout le lieu, place et seigneurie de S. Cirq.

Terres et vignes.

Est dû au sieur de Bideran comme coseigneur de S.C. par le sieur d'Estan, seigneur du Bousquet, pour la terre et seigneurie du B., une paire de gants blancs d'hommage, avec prestation de serment - en 1449 fut fait hommage de cet arrière-fief à Jean de Cardaillac.

De même par les héritiers du feu sieur de Viguier, seigneur de Geniès, 1 fer de lance d'hommage pour la terre de Geniès (rappel d'acte du 1er Août 1491).

De même par le sieur de Rodorel pour la terre de Conduché, prestation de serment et une redevance à la première arrivée de la femme épouse du sieur dénombrant : aller au devant de ladite dame, et, tête et bras nus, il doit la conduire en son château par les rênes de son cheval, le tout suivant les anciens titres (5 octobre 1600, hommage rendu à messire Pons de Bécave par noble Arnaud de Rodorel, sieur de Conduché).

Suit le certificat du vicaire de S-Cirq : Bernard Dilh.

Autres actes rappelés - : 27 oct. 1673. Vente par Antoine de Bécave à Michel de Bideran - 1672. Dénombt de Pons de Bécave - Oct. 1500 : bail à fief du moulin de Castan ou Cassan, par noble Olivier de Castelnau, procureur de Raymond de Cardaillac, en faveur d'Antoine de Saint-Géniès (alias S. Géry) seigneur de Condat - 1441, sentence concernant le four banier

A la suite du dénombrement de messire Martin Peyre de Saint-Martin Labouval. Si les Bécave eurent leur possession des Cardaillac et les Bideran des Bécave, M. Peyre eut la sienne des de Crussol de Montsalès par achat. Il dénombre :

 

1°) En toute justice haute moyenne et basse les bories gourdonnaises paroisse de Saint-Cirq - L'acte donne le nom des tenanciers - rentes.

2°) De même le village et terroir d'estrabols, paroisse de Trégoux confrontant les terres de Trégoux, Concots, le Bédélats, les bories gourd.

3°) En toute justice haute et moyenne basse le village et terroir de Tour de Faure, paroisse de Montagnac, annexe de St Cirq, et le terroir de Pech d'Arnal, appelé le Foulhal de palmes et pech Ste Croux en la paroisse de St Cirq. Le sieur Peyre déclare que les héritiers du feu sieur Marre, comme coseigneurs du village de Tour de Faure et terroir du pech d'Arnal, indivis avec lui, doivent prêter le serment de fidélité - rentes.

4°) Le lieu de St Cirq la Popie, indivis avec M. de Videran. Il y possède le vieux château ruiné, appelé la Popie, situé dans ce fort de S. Cirq - rentes.

5°) Sur le fief du moulin d'Anglanat ou de la Pelissarié 13 setiers de blé de rentes, moitié froment et moitié rao, mesure de Saint-Cirq - 1 paire chapons, 60 anguilles coursaisangnes, 10 sols.

6°) Autres rentes sur les moulins de Laval et Paure, tenus par Me d'Issaly Peyrusse, Deltel et Tourret d'Escamp.

7°) Une paire de gants d'hommage, de valeur de 5 sols pour acapte, pour une tour appelée la Saint-Sulpice au tènement de Pech Sadoul, paroisse de St Cirq, et 4 paires de gants d'acapte sur le camp de la popie.

Certificat du vicaire de St Cirq - des curés de Trégoux et de S. Martin Labouval.

Rappel d'actes - 18 avril 1585. Reconnaissances en faveur de messire Bertrand de St Sulpice pour les bories gourdonnaises et pour le fief de Tour de Faure.

22 juin 1585 - Bail à fief par messire B. de la moitié du moulin d'Anglanat en faveur d'Olivier Ganilh.

5 oct. 1533 - bail à fief de ce moulin par noble Antoine de Cardaillac (l'autre moitié).

17 mars 1534 - bail à fief par n. Ant. Delsaud [?] du moulin de Laval et du «Mouli paure».

1671 - Dénombt par messire Alexandre Galiot de Crussol d'Uzès, marquis de Montsalès... pour la seigneurie de St Cirq.

9 juillet 1717 - Contrat de vente au sieur Peyre par le sieur Emmanuel de Crussol d'Uzès et son fils Louis-Alexandre de Crussol.

1738 - Dénombrement autorisé, - en partie - de la coseigneurie de St-Cirq, fourni par le sieur Peyre qui, en 1729 (sic) avait mal dénombré le village de la tour de faure compris en l'acte de son dénombrement.

- Mémoire servant de renseignement sur le domaine de Saint-Cirq.

Les sieurs de Videran et Peyre protestent contre la vente de la terre et seigneurie de St Cirq la Popie - Contre les conclusions de l'avocat Berger parce que ces possessions n'ont jamais fait partie du domaine et n'ont point été aliénées.

Ils fournissent un acte du 15 fév. 1469 de Charles duc de Guyenne constatant que Raymond de Cardaillac avait fait hommage pour baronnie et château de Cardaillac - par indivis - château et lieu de St Cirq la Popie, aussi par indivis - lieux de Concots, Aujols, etc. (Réponse : ce n'est pas un dénombrement mais le duc de Guyenne qui avait besoin d'amis n'y regardait pas de si près).

Extrait d'acte de 1503 : Raymond d'Hébrard de St Sulpice : «Item, je tiens ce château et châtellenie de St Cirq la P. par indivis avec M. de Cardaillac, en toute juridiction - et Jacques de Cardaillac, de même : par indivis avec M. de S. Sulpice. (on répond : pièce défectueuse et truquée ; et jusqu'en 1642 il n'y a pas d'autre aveu - mais les deux dénombrements de 1503 sont pourtant bien officiels.

Aveu du 2 avril 1668 : Pons de Bécave, seigneur de Sérignac : seigneur de St Cirq en pariage avec le marquis de Montsalès. Aveu reconnu bon le 11 février 1642, par un jugement qui rappelait un aveu de 1222 (?) au comte de Toulouse et l'acte de 1469.

7 août 1667 - Aveu de messire Alex. Gal. de Crussol de Montsalès, seigneur en pariage avec M. de Sérignac.

11 août 1724 - Hommage du sieur de Videran.

1er mars 1725 - Hommage du sieur Lapeyre (Peyre) pour l'autre moitié.

Février 1726 - Dénombrement de l'un et l'autre - On répond : ils sont trop récents pour former un titre de propriété.

1er oct. 1469 - Rce des habitants à messire Rd de Cardaillac (Rép. : cela ne prouve rien, on ne conteste pas la directe aux sieurs Peyre et Videran, mais la qualité de seigneurs fonciers).

10 nov. 1672 - Copie d'un dénombrement fait par les oumes aux commissaires députés pour la réformation de ces domaines en la généralité de Montauban - Il y est dit que les consuls exercent la justice civile et criminelle au nom des seigneurs. De 1737 à 1781, seize sentences rendues par eux sous ce titre : consuls de St Cirq la Popie, seigneurs de Soulhols et de Salvanti, port et passage dudit St Cirq, juges ordinaires en toutes causes civiles et criminelles, de ladite ville et sa juridiction pour les seigneurs dudit lieu (on répond : il s'agit du roi, à qui appartient la justice du lieu - peut-être comme représentant les anciens vicomtes de Cahors, Frotard, par exemple).

11 mars 1584 - Autre pièce où il y a : juridiction de St Cirq, mouvance de la directe de haut et puissant seigneur messire Bertrand de S. Sulpice, seigneur baron dudit lieu, seigneur haut, moyen et bas, par indivis, de St Cirq.

M. Berger, commissaire, pour prouver que la justice appartient au roi, apporte d'autres actes.

3 juin 1597 - les bois de Soulhols et Salvante, avec leurs dépendances, port et passage du Lot étant mis en vente, les consuls s'y opposent.

En 1326, le sénéchal de Quercy enjoint de la part du roi aux coseigneurs de St Cirq, Bertrand et Gme de Cardaillac, Bertrand de Gourdon, de ne pas empêcher les consuls d'exercer la justice - Donc la justice n'était pas à eux mais à sa majesté. (On répond à Berger que c'est un cas spécial, à cause de la protection que ces seigneurs accordaient à quelques personnes, prévenues de crimes - Le terme : de la part du roi, est général).

20 oct. 1727 - Certificat de l'archiprêtre, du syndic, des consuls, comme quoi ces seigneurs n'ont aucune distinction dans l'église, ni aucune marque de leur justice - C'est entre les mains de l'archiprêtre que les consuls prêtent serment après leur élection (De ce que les seigneurs n'usaient pas de leur droit, cela ne prouve pas qu'ils en étaient dépourvus).

22 mars 1725 - Ordre donné par le duc de Duras, commandant pour le roi en Guyenne, sur la requête du sieur de Peyre, baron et coseigneur de Saint-Cirq, à l'occasion des attroupements et émotion populaire du 22 décembre 1724 par plusieurs habitants armés, auteurs de plusieurs excès, par lequel il enjoint à des officiers et dragons d'aller loger au lieu de Saint-Cirq pendant 8 jours et de conduire en prison quelques habitants auteurs de ladite émotion.

Videran et Peyre soumettent l'acte de 1610 par lequel les consuls déclarent à messire Emmanuel de Crussol d'Uzès que personne dans la paroisse n'ignore que le dit d'Uzès est leur seigneur par indivis avec messire Geoffroy de Cardaillac de Peyre.

- 1728 - Une enquête tente de démontrer que le sieur de Bideran et ses devanciers [illisible] en ont occupé ce banc qui est dans le choeur de l'église.

La conclusion dudit mémoire est que le conseil du roi n'aura pas de peine à décider si la justice de St Cirq doit être mise aux enchères sur l'offre faite par l'avocat Berger d'une alberghe de 25 livres par an ou laisser aux seigneurs directs.

1785 - Dénombrement de la part de Louis de Peyres juge-mage de la ville de Cahors - Rappelle celui de 1726.

1784 - de dame Gabrielle Dablanc de la Bouisse, veuve de Jean-Baptiste de Bideran, coseigneuresse de Saint-Cirq.

 

Communauté

Elle existait avant 1243, puisqu'à cette date elle promet d'observer la paix faite entre le roi de France et le comte de Toulouse ; mais elle n'avait pas, semble-t-il, de consuls et de sceau communal. L'acte porte les noms suivants :

Foulc et Galhard de la Popie - Gaucelme de Fage (Lapeyre) et son neveu du même nom, Bertrand et Gaucelme de Bouziès, Bertrand de Bouziès, Bern. de Fage, chevaliers et nobles Hugues de Castelnau, Pierre, Jean, Raymond et Durand de Castelnau.

Ger. Faber (del faure) - Gér Pellissier - Hugues de Jean, Gme de Montagnac (monteingnago) - Gme Carbonel - B. Delmouly - P. de Valans - P. Bourc - B. Faber - B. de la Cour (de Aula) - Gme Raymond - Gme de la farge - Rd de lafarge - Pre Gerbois - Gér. de Valans - Gme Borde - Gme Faure - Gme Tessier et son frère - Rd de Montagnac et son frère Géraud - Senezel - Déodat - Gme Troti - Gme Routier.

Ceux là et toute la communauté, à partir de 15 ans, font la même promesse et jurent de défendre l'église contre les hérétiques, leurs fauteurs et adhérents. Comme ils n'ont pas de sceau public, ils empruntent celui de Bertrand de Gaillac, bayle du comte de Toulouse et de Pierre Laurent, autre bayle - L'acte a été écrit par Jean Clergue (Clerici).

Coutumes données en 1247 (Note : Le 6 mars 1231-2, d'après Galabert : confirmation par le sénéchal Galiot de Ginouillac - d'après un registre des archives de St Sulpice. La date est : en mars 1246 v. st.) par Fortanier de Gourdon, Bertrand et Hugues de Cardaillac, Gaillard et Bertrand de la Popie.

1291 - Transaction sur les privilèges entre les consuls et Hugues de la Roque (Gourdon) - Bertrand (B. Hugues ?) et Bertrand de Cardaillac.

Foires et marchés. Confirmation en 1449 et en 1566.

Quatre consuls - Les de Cardaillac et les d'Hébrard (hommage, en 1503, de Jacques de Cardaillac) leur confiaient l'exercice de la justice - mais en 1727, les de Peyre et les Bideran se réservaient le droit de désigner le juge et les autres officiers.

1313 - Procès entre le procureur du roi et les consuls. Des malfaiteurs, soupçonnés du meurtre de Bernard Cot, s'étaient réfugiés dans la maison de Gme de Toulza, habitant de St Cirq. Les gens du roi voulurent y pénétrer de force pour les enlever. Les consuls s'y opposèrent, quoiqu'on leur eût demandé l'autorisation de façon que par leur faute, les malfaiteurs purent s'échapper. Les consuls les arrêtèrent, mais quand ils les eurent en leur pouvoir, ils refusèrent de les livrer. Une enquête fut conduite sur les faits par Me Yves de Landenac, clerc du roi, et Jean Roberti, chevalier, députés pour cela dans la sénéchaussée. Les consuls furent condamnés à 300 livres d'amende, plus les frais des commissaires et 40 livres pour le père de la victime, Arnaud Cot. Ils firent appel mais furent déboutés. Une autre pièce met en cause Gme de Toulza senior, Gme de Jean de Rouffinhac, Gme Bloquier, comme soupçonnés de l'assassinat de Bernard Cot. Ils font appel de la condamnation qui les frappe et ils gagnent leur procès.

Guerre de Cent ans - 1378. Taille pour payer un pati avec les chefs de bande, «que lo levet S. Perde» mais plutôt taille pour Cajarc - enveloppée dans un parchemin qui est le testament de Hugues de Laur.

1487 - On parle de raser le castrum de St Cirq  - Au temps de la révolte du duc d'Orléans.

1559 - Ban et arrière-ban - Le syndic des habitants dénombre XVII liv. XVII s. VI d. - il est cotisé à Vl, XIXs., IId.

Guerres de religion - 12 sept. 1580 - Le vicomte de Saint-Cirq (Cardaillac-Peyre) s'y cantonne ; il écrit aux d'Hébrard que c'est à son grand regret. Lettre du roi de Navarre.

1725 - Hommage des consuls. Ils font «aveu» de fiefs et de privilèges - On voit qu'en 1251 ils possèdent un bois.

Communauté de l'élection et subdélégation de Cahors. En 1789, ses impositions se montaient à 17313 livres - ses charges locales étaient de 292 livres.

Elle avait des mesures particulières.

St Cirq - Place fortifiée ayant un fort (où se trouve la Popie), deux faubourgs en haut : Sobira ; en bas Solira. Portes de la Peyrolerié, de la pelhisserie.

Rue de la fordana

Fourches patibulaires (1312, 1321)

Possession consulaires : Soulhols et Salvanti.

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