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Christian Verdun plasticien

 

Après une formation Beaux-Arts à Paris de 1960 à 1964, présente sa première exposition personnelle à Lavelanet dans I’Ariège en l968.

S’installe à Perpignan en octobre 1968 ou il aménage son premier atelier dans les quartiers nord de la ville. A cette époque il va créer continuellement accompagné de musique Pop et va présenter trois expositions successives en 71 et 72 à Perpignan et en 73, à Céret dans la Galerie des Ateliers Sant-Roch : dessins expressionnistes en noir et blanc à Perpignan et constructions-assemblages conceptuels à Céret.

En 1970 il réalise sa première mosaîque monumentale de 30 m2 avec une commande d’Etat.

En 1973, C. Verdun s’installe à Cahors après avoir détruit une grande partie de son oeuvre sculpturale conceptuelle.

En 1974 il réalise une exposition transitoire dans les Ateliers Clément-Marot, avec un audio-visuel de création en collaboration avec Pierre Montreuille en musique électro-acoustique.

De 1978 à 1985, développe un travail de création instinctive et gestuel à la peinture acrylique, parfois en collaboration avec des musiciens et des comédiens sous forme de spectacles audio-picturaux à Brive, Cahors et Tarbes au Parvis.

Parallèlement, il reprend des montages et assemblages sculpturaux et installations délaissés depuis 1973, renouant avec ses créations catalanes de Perpignan. Il y travaillera jusqu’en 1990.

En 1992, il présente au Grenier du Chapitre à Cahors un ensemble de travaux picturaux et sculpturaux à résonnance géométrique qu’il met en opposition avec ses montages-assemblages antérieurs. Les positions sont faites sous forme d’installations.

Les deux arbres sculptés de l’Ecole Normale et du boulevard Gambetta ("Le noeud de l’Histoire") en 1989 préfiguraient ce travail réalisé depuis 1985.

L’œuvre " l’Histoire de la roue " ou il momifie et peint une motocyclette assure la transition entre l’art de la récupération de statues d’églises et d’objets industriels et ses compositions géométriques.

Depuis 1992, les compositions géométriques (sculptures et peintures) n’ont pas cessé mais les fantômes antérieurs continuent de venir visiter les formes et y habiter comme les oeuvres présentées lors des expositions du FLAC (Forum Lotois d’Art Contemporain) qu’il a fondé en 1987.

En 1996 l’anniversaire des 500 ans de la naissance de Clément Marot à Cahors lui donne l’occasion de réaliser une performance de 500 portraits 20 x  24 cm du poète, 5 portraits géants (2m  x 1,20 m) qui seront suivis de 12 portraits en pieds de gens anonymes (2m x 1m) peints sur bois.

En 1999 son projet sculpural monumental pour l’An 2000, conçu avec l’architecte Dominique Pujol, est retenu par le Departement du Lot. Il devrait être réalisé en juin 2000 au centre du département.

 

De 1970 à 1999 des commandes publiques et privées sont venues ponctuer son calendrier d’expositions. Des mosaîques, vitraux, peintures de rues, performances, décors et costumes de théatre et ballets ont vus le jour presque tous les ans.


 

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