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André Nouyrit même s'il se considère "comme un artiste très marginal, non inscrit au répertoire convenu des écoles et des groupes" produit une œuvre originale, percutante, chargée de sens, dont la qualité et la puissance, ont depuis longtemps retenu l'attention de multiples collectionneurs et institutions, séduits par la profondeur de sa démarche. 20_crepuscule_1988.jpg (1923 octets)André Nouyrit est né à Cahors en 1940. Naissance occitane due aux hasards de la guerre, qui avait ramené ses parents cadurciens d'origine, au sud de la Loire. Son père, violoncelliste de talent, abandonne alors sa carrière de concertiste à Paris et s'installe définitivement à Cahors, où André grandit dans un milieu familial très attaché au développement artistique sous toutes ses formes.
1958 - A presque 18 ans, il part à Toulouse avec une inscription aux "Beaux Arts", passage obligé d'une indépendance souhaitée.
1959 – L’année suivante, "il monte" à Paris, toujours pour "faire les Beaux Arts" et s'inscrit à l'atelier d'Art Sacré d'Edmée Larnaudie. Il y sera d'ailleurs rejoint l'année suivante par son copain du lycée de Cahors, Bernard Pagès, qu'il fera entrer dans le même atelier.
Les années 60, essentiellement passées à Paris, l'obligent à cumuler en alternance avec le dur apprentissage de l'Art, de nombreux "petits boulots"... pour survivre.
Malgré ces quelques difficultés matérielles, il passe toutes ses matinées au Louvre, seul endroit où, selon lui, il peut apprendre à dessiner.
Sa première approche de la peinture est très figurative. Sans jamais l'avoir rencontré, et grâce à Henriette Gomez, il succombe à l'influence de Balthus, à qui il voue une véritable admiration. Très lié aussi avec des peintres comme Buraglio, Kermarec, Parmentier, il reste, en accord avec sa nature solitaire, à l'écart des modes et des "effets médiatiques".
Ces années (60-65) sont aussi marquées, pour lui, par une haute figure de la littérature française : Vercors, l'auteur mythique du "Silence de la mer". La fréquentation assidue de cet auteur d'exception lui ouvre un univers intellectuel qu'il tient, encore aujourd'hui, pour une de ses plus grandes chances.
A partir de 1965, il rencontre un jeune collectionneur qui achète régulièrement ses tableaux, et lui permet de vivre jusqu'en...
1969, où il part à Barcelone. Il y vivra pendant un an. De retour à Paris, il choisit, deux ans après, encouragé par sa femme, Dominique, de revenir vivre dans le Lot.
En 1972, il s'installe à Cahors et ... pour vivre, donne des leçons de piano, tout en continuant à peindre.
Insensiblement, c'est durant ces années (72-75) que de figurative, sa peinture glisse à l'abstrait. "Je ne suis pas un gestuel" dit-il. "Il me faut énormément travailler pour dire quelque chose ... Si je suis spontané dans mon désir, je ne le suis pas dans ma création".
De son travail de cette époque, il ne reste rien !
1977 - Année catastrophe ! Outre la mort de son père, qui le déchire... son atelier cadurcien est ravagé par un incendie. De cet anéantissement, Nouyrit sort "radicalisé", recomposé. Il recrée un atelier, cette fois-ci, sur le Causse rugueux et rude... et commence à approfondir de nouvelles techniques à l'aide de matériaux naturels... comme des pinceaux d'herbes sèches, et de plus en plus souvent, l'utilisation systématique de matières organiques qui entrent dans ses compositions, transformées, colorées, témoins de ses luttes avec le "désert".
1978 - A partir de cette période, que Nouyrit qualifie lui- même de "Démarrage", se succèdent de nombreuses expositions tant personnelles que collectives.
 

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